Camping de l’Espérance : un camping familial et convivial

Ouvert du 1er avril au 30 octobre, le camping de l’Espérance accueille chaque année des campeurs de tous horizons et de toutes nationalités. Situé à Villers-sur-Meuse, le domaine est labellisé «Bienvenue à la ferme» depuis 1991.

L’histoire a débuté il y a plus de trente ans, en 1991, quand Francis Parini, céréalier sur la commune de Villers-sur-Meuse, décide de diversifier son activité agricole, et ouvre en parallèle, le camping de l’Espérance, avec l’aide de sa femme Muriel. «Mon mari avait des vaches dont il s’occupait seul, c’était beaucoup de pression. C’est de là que lui est venue l’idée de créer un camping» explique son épouse.
Après deux ans de conception, et aidé par la Chambre d’agriculture, le camping de l’Espérance ouvre ses portes et intègre le réseau «Bienvenue à la ferme», premier réseau agricole en France, de vente directe et d’accueil à la ferme.
Au départ, le camping ne compte que six emplacements, sur lesquels Muriel et Francis peinent à remplir : «on a eu du mal à remplir les six emplacements. Puis, le camping de Sommedieue a fermé, nous avons récupéré quelques-uns de leurs clients, c’est de là que ça a démarré» précise Muriel. Aujourd’hui, le camping compte vingt-cinq emplacements, pour une superficie d’environ 1,5 hectare : «on voulait agrandir, mais nous sommes dans une zone inondable» regrette la propriétaire.
Après un mois de juillet compliqué dû aux mauvaises conditions météorologiques, Muriel a tout de même de l’espoir : «le mois d’août est rempli, mais ça a vraiment été compliqué». Situé aux abords du fleuve de la Meuse, le domaine dispose d’une petite «plage», d’une pension pour chevaux, d’une aire de jeux, d’un trampoline, ainsi que d’une table de ping-pong pour les enfants. Ici, «les gens qui viennent recherchent de la tranquillité, pas forcément des animations» précise Muriel.

Une affaire de famille

Alors que son fils s’occupe désormais de la ferme céréalière de 100 hectares après le départ en retraite de son père, le camping lui, est l’affaire de Muriel et sa fille. Sur le domaine, elles s’occupent de l’accueil, du tri des déchets, des sanitaires, et même des espaces verts : «ma fille est à mi-temps sur le camping, elle s’occupe du snack, à temps plein» indique la gérante.
D’ici quatre ans, Muriel compte prendre sa retraite, pour profiter, avec son mari Francis, d’un repos bien mérité. À son départ, sa fille reprendra la totalité de la gestion du camping, en plus du snack situé à l’entrée du site.

Des campeurs toujours fidèles

Chaque année, ce sont à «peu près toujours les mêmes qui reviennent» souligne Muriel. «Il y a des gens de passage et des résidents pour six mois. Cela permet un revenu assuré». «Ils sont toujours satisfaits, donc il en parle autour d’eux, ça fait plaisir» ajoute-
t-elle encore.
Parmi les profils, des retraités, des familles avec enfants, mais également des Néerlandais, des Belges et des Allemands : «il n’y a pas de barrière de la langue, puisque les campeurs font l’effort de parler français. C’est très enrichissant» se réjouit-elle.
Depuis mai, Muriel a mis en place le service du pain, qu’elle récupère tous les jours à Verdun, à la boulangerie «Renaud». «Avant c’était le boulanger d’Ambly qui ramenait le pain au camping, mais il est parti en retraite. Je pense que si nous n’avions plus ce service, on perdrait des campeurs. Cela permet de les fidéliser» clôture-t-elle.
Pour la saison 2024, il faut compter 3,10 € par adulte, 2,40 € par enfant, 2,80 € par tente et 2,80 € par caravane, pour passer une nuit sur place.
Contact au 03 29 85 24 85 ou au 06 84 19 36 60.