Les vins «Lorraine» enregistrés en IGP

La dénomination «Lorraine» a officiellement été reconnue en indication géographique protégée (IGP), par publication, lundi 7 octobre, du règlement d’exécution au Journal officiel de l’Union Européenne.

Héritiers d’une production initiée dès le XIXe siècle dans le bassin viticole, cette reconnaissance concrétise la volonté des producteurs locaux de maintenir la production de vins mousseux, aromatiques et frais, qui se déclinent en blanc, rouge et rosé, et qui reflètent les caractéristiques de leur territoire.

Un territoire d’exception pour des goûts uniques

Dans un contexte climatique et géopédologique régional, favorisant la maturité des cépages tout en conservant la fraîcheur nécessaire, les vins mousseux présentent des bulles fines et se caractérisent par un profil vif et frais, une persistance en bouche que confèrent les cépages mis en œuvre.
Les vins blancs ont une robe jaune pâle à dorée soutenue. Leur palette aromatique varie entre des notes de fleurs blanches, d’agrumes et de fruits jaunes.
Les vins rosés ont une robe saumonée à pivoine soutenue, parfois cuivrée, et révèlent des notes de petits fruits rouges.
Les vins rouges ont une robe rouge cerise à grenat et des arômes de fruits rouges mûrs parfois confits et compotés.
L’IGP «Lorraine» vient également compléter la gamme des vins produits localement sous signe officiel d’identification et de la qualité et de l’origine : l’AOP «Côtes de Toul», l’AOP «Moselle» et l’IGP «Côtes de Meuse».

Une production qui s’adapte au défi du changement climatique

À côté des cépages traditionnellement utilisés dans la région, bien adaptés, par leur précocité, à la zone géographique, les vignerons ont intégré dans leur cahier des charges de nouvelles variétés issues de croisements obtenus dans l’Est de la France, en Allemagne ou en Suisse qui visent à répondre à des objectifs environnementaux et d’adaptation aux évolutions climatiques.