Avec un tiers de ses délégués renouvelés et une nouvelle équipe dirigeante, la MSA Marne Ardennes Meuse veut renforcer son ancrage local. À Verdun, lors d’une journée d’accueil, les nouveaux élus ont été sensibilisés à leur rôle de relais entre les adhérents et l’institution.
À la suite des élections qui se sont tenues du 5 au 16 mai derniers, 30 % des délégués de la MSA Marne Ardennes Meuse ont été renouvelés. Ces élus sont en place jusqu’en 2030. Lors de l’assemblée générale organisée le 24 juin au Capitole de Châlons-en-Champagne, le nouveau conseil d’administration a désigné Mickaël Jacquemin comme président, tandis que Frédéric Chiny a été reconduit au poste de premier vice-
président.
C’est dans ce contexte que la MSA a organisé, le vendredi 12 septembre, une journée d’accueil pour ses nouveaux élus, à l’occasion de la foire exposition de Verdun. L’événement, axé sur la thématique «le mutualisme et le rôle des délégués», avait pour objectif de renforcer la cohésion du réseau. «Il s’agit d’une journée d’accueil pour les nouveaux arrivants. Nous allons clarifier leurs rôles. L’élu fait le relais avec le terrain», a expliqué Sébastien Tresson, animateur d’échelon local.
Renforcer l’ancrage territorial
Pour les responsables de la MSA, cette nouvelle mandature doit permettre de renforcer l’ancrage territorial du réseau mutualiste et d’apporter des réponses concrètes aux adhérents.
«Le but de cette mandature est de redonner du dynamisme sur le territoire», indique Frédéric Chiny. Les délégués seront ainsi appelés à élire des instances locales, à porter la voix du terrain et à construire des offres de service adaptées aux besoins des adhérents. «Il faut redonner le pouvoir au terrain. Il faut aller vers les gens», insiste le premier vice-président.
«La MSA est un guichet unique qui accompagne les adhérents à chaque étape de leur vie», ajoute Mickaël Jacquemin, venu à la rencontre des visiteurs de la foire le lendemain de la journée d’accueil. La MSA, qui assure des missions de service public, agit aussi dans des domaines extralégaux, en lien avec les réalités des territoires. Parmi les préoccupations prioritaires : le mal-être agricole. Le dispositif des sentinelles, formées pour repérer les signaux faibles, constitue une réponse concrète à cette problématique. «On forme des sentinelles pour sentir les signaux et avoir les bons réflexes», souligne Mickaël Jacquemin.
Coopérer avec les acteurs agricoles
Le président de la MSA Marne Ardennes Meuse souhaite par ailleurs que l’institution soit identifiée comme un acteur agricole à part entière, afin de mener des actions communes avec les autres organisations professionnelles agricoles sur des enjeux clés, notamment le renouvellement des générations. «Il faut renforcer les partenariats et la communication avec les OPA. Mener des projets ensemble sur des thématiques fortes, c’est essentiel», affirme-t-il.