FRSEA Grand Est : un point sur les dégâts de gibier

Les représentants des sections dégâts de gibier et faune sauvage de la région Grand Est se sont réunis, le mardi 2 décembre à Laxou. Le point sur les dossiers en cours.

Les représentants des sections dégâts de gibier et faune sauvage de la région Grand Est se sont réunis, le mardi 2 décembre à Laxou. Le point sur les dossiers en cours.
Sébastien Delanery, responsable de ces dossiers au sein de la FRSEA Grand Est et du département de la Marne, a introduit la réunion par un point sur le loup. Principale préoccupation nationale, en région Grand Est, c’est le département de la Haute-Marne qui est le plus touché ces derniers mois. En effet, les attaques sont quasi-quotidiennes et deux exploitations se voient contraintes d’arrêter leur activité. La naissance au printemps de sept à huit louveteaux dans ce même département n’a rien de rassurant et inquiète également les représentants voisins.

Le cas des ESOD

L’année 2026 sera marquée par le renouvellement des listes départementales des ESOD, Espèces susceptibles d’occasionner des dégâts, pour lesquelles les organisations agricoles sont parties prenantes. Le nerf de la guerre réside toujours dans la collecte des données pour justifier les classements, et ce malgré la mise en place, dans plusieurs départements, de l’application mobile développée par la Chambre d’agriculture «Signalement de dégâts». Le classement sur la liste ESOD permet l’accès au piégeage et aux moyens de lutte contre les dégâts.

Indemnisation des dégâts de grand gibier

Depuis la traduction de l’accord national signé entre les agriculteurs et les chasseurs dans la loi, le seuil d’indemnisation des dégâts de grand gibier est de 150 € par exploitation et par année cynégétique. Ce seuil est aujourd’hui remis en cause par la Fédération nationale des chasseurs (FNC), qui a voté une motion pour revenir aux anciens seuils. Certaines fédérations départementales de chasse appliquent d’ailleurs déjà cette pratique pourtant contraire au code de l’environnement. S’il est certain que plusieurs outils de l’accord national sont tombés dans les oubliettes gouvernementales, les agriculteurs ne les y ont pas poussés.

Pour la FRSEA Grand Est,
Eléonore HENRY